Le secret des lumières
La peinture d’Henri Le Sidaner est un art de la douceur, du silence, des crépuscules, des brumes.
Né à l’Ile Maurice, pays de la lumière par excellence, c’est dans le Pas-de-Calais et à Bruges qu’il découvre les brouillards, les canaux, la poésie des heures vaporeuses du matin ou du soir. Tout au long de sa vie, il peint des paysages à travers la France, en Bretagne, dans le midi, mais surtout dans son jardin de Gerberoy (Oise) et à Versailles dans le parc du château.
L’histoire de l’art classe cet artiste post-impressionniste parmi le « groupe des Intimistes ». Il recherche l’expression des sentiments à travers des paysages ou des scènes d’intérieur, des objets, sans l’ombre d’une figure humaine. Pour cela, il utilise les petites touches des impressionnistes qu’il conjugue à l’atmosphère des peintres et des poètes symbolistes.
Son goût pour les harmonies subtiles, les camaïeux, les demi-teintes a été apprécié dès le début du 20e siècle par les amateurs du monde entier.